Voie Atypique 🐙, des repères pour mieux comprendre la diversité cognitive
Voie Atypique
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FAQ
Quelle est la différence entre neurodiversité et neuroatypie ?
La neurodiversité désigne l'ensemble des variations naturelles du fonctionnement du cerveau humain. Elle inclut toutes les personnes, qu'elles soient dites neurotypiques ou neuroatypiques. La neuroatypie fait référence à un fonctionnement neurologique atypique par rapport à la majorité. Elle recouvre des profils associés à des troubles neurodéveloppementaux comme le TSA, le TDAH ou les troubles DYS.
Être neuroatypique, est-ce une maladie ?
Non. Être neuroatypique ne relève pas d'une maladie, mais d'un fonctionnement cérébral différent, inscrit dans des trajectoires neurodéveloppementales variées. Ces particularités du développement cérébral, présentes dès l'enfance, reflètent de variations du fonctionnement cognitif et comportemental au sein de la population. Elles peuvent s'accompagner de difficultés d'adaptation ou de forces spécifiques, selon les contextes individuels et environnementaux.
Le HPI est-il une neuroatypie ?
Non. Le Haut Potentiel Intellectuel (HPI) désigne un fonctionnement cognitif statistiquement supérieur à la moyenne, généralement défini par un QI total supérieur ou égal à 130. Le HPI peut s'accompagner de particularités cognitives mais il ne correspond pas à un fonctionnement neurologique atypique au sens clinique. Il fait donc partie de la neurodiversité humaine mais n'est pas considéré comme une neuroatypie dans les classifications diagnostiques.
Peut-on cumuler plusieurs de ces profils ?
Oui. Une même personne peut présenter plusieurs particularités, par exemple un TDAH associé à un TSA. Ces combinaisons, parfois multiples, ne constitue pas une exception mais une réalité fréquente, aujourd'hui mieux reconnue et étudiée par les chercheurs et cliniciens.
Pourquoi parle-t-on d'inclusion des personnes neurodivergentes ?
Parce que la plupart des environnements (écoles, entreprises, institutions) sont historiquement conçus selon des modes de fonctionnement dits neurotypiques. Favoriser l'inclusion consiste à adapter ces environnements pour qu'ils soient accessibles à la diversité des profils cognitifs, afin de permettre à chacun d'apprendre, de travailler et de s'épanouir selon ses besoins et ses particularités.
Comment reconnaître ou diagnostiquer un profil neuroatypique ?
Le diagnostic repose sur une évaluation clinique complète permettant de mieux comprendre le fonctionnement d'une personne et, si nécessaire, d'identifier un trouble ou une condition spécique selon les référentiels en vigueur. Les psychologues et neuropsychologues réalisent les bilans, et seul un médecin (psychiatre, neuropédiatre ou pédiatre) peut valider le diagnostic. L'auto-identification peut constituer un premier repère, mais elle ne remplace pas une évaluation complète et rigoureuse.
Bonjour, je suis Claire, derrière Voie Atypique
Étudiante en psychologie en reprise d'études, je mets ma curiosité scientifique et mon travail de recherche et de formation au service de celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre la diversité des fonctionnements cognitifs.


Ce qui caractérise le monde vivant, ce sont à la fois sa diversité apparente et son unité sous-jacente.
François Jacob


